Itinérance et cohabitation sociale à Montréal
Commentaires en ligne - Principe numéro 2 : L’inclusion sociale des personnes en situation d’itinérance
- Marie-Eve MorissetJe trouve tout à fait normal d'inclure les gens concernés dans des décisions qui les concernent. Afin de pouvoir mieux cohabiter, il faut connaître les réalités des uns et des autres. Je viens de voir "Viens-t-en dans rue" et je trouve que ce genre d'initiative devrait être davantage valorisée afin d'encourager le dialogue et faire baisser les préjugés. J'ai lu quelques documents de la ville dans ce site et je trouve que ce volet manque à l'analyse. C'est comme s'il y avait un MUR qui séparait les "logés" et les "non-logés" et comme ci ces derniers n'étaient que source de problème et d'insécurité. En voyant des gens réciter des bribes de leur vie ou celle de d'autres, cela nous permet de mieux comprendre certaines de leurs réalités. L'empathie je crois peut se travailler ainsi. Ces gens méritent d'être connus et valorisés. Dans un document, on écrit que la "ville peut renforcer le sentiment de sécurité...lutter contre les préjugés..." Quelles sont les stratégies mises en place ? Quels ont été les résultats de ces dernières ? On parle du modèle de Toronto. Pouvons-nous en savoir davantage sur celui-ci ? Il y a des initiatives comme "La Nuit des sans abris" qui peut être un exemple d'activité de sensibilisation, mais cela n'est pas assez.
Il y a aussi l'enjeu de santé mentale qui revient à quelques reprises. Cela fait partie bien sûr du portrait mais c'est un enjeu sociétal qui ne s'adresse pas uniquement aux sans-abri. Nos voisins "logés" peuvent tout aussi avoir des enjeux de santé mentale. Pourquoi devons-nous encore associer cela à l'itinérance ? Les problèmes en santé mentale ont aussi augmenté depuis la pandémie de façon générale. La distanciation, le manque de relations sociales...La méfiance des gens a augmenté, les habitudes de travailler seul chez moi, le fait de se préoccuper principalement de notre bien-être individuel...OU sont rendus nos espaces communs ?
Les églises par exemple sont disparues...Pourrions-nous imaginer d'autres lieux de rassemblement sans religion ? Des espaces de rencontre, ouverts à tous ? Briser la distance, se rencontrer, se dégêner ? Pourquoi toujours cette peur de déranger ? Tentons le coup...créons des liens. Quand vous croisez quelqu'un qui vous demande quelques sous et que vous n'avez rien à lui donner, un regard, un sourire, quelques mots peuvent déjà faire une belle différence. - Anthony GagnonLe principe devrait être «de consultation» comme principaux concernés. Toutefois, les ressources sont alloués par des professionnels selon la volonté des citoyens. Tous les citoyens sont égaux.
- Danielle SylvestreLa participation des personnes en situation d'itinérance dans la planification des ressources, qui leur sont dédiées, contribuerait à améliorer l'adéquation entre les besoins de ces personnes et l'offre de service.
- Nicolas VinchonIl est incohérent de se parler d'inclusion sociale de personnes qui sont déjà exclus du système comme le prouve leur situation d'itinérance. Il faut d'abord les loger pour retrouver la dignité de citoyens normaux, puis les aider à retrouver leurs droits, un travail
- Jennifer PhilpottJe vois beaucoup de jugement vers les personnes en situation de difficultés domiciliaires dans les dernières années plus qu'avant. Les démantèlements d'encampements sont inhumaines et ça droit être interdit. Ça ajoute un autre trauma à une vie qui est déjà difficile. La ville, la province et la fédérale doivent travailler ensemble et trouvent les solutions longs termes: finances des organismes communautaires, donner plus des droits au locataires, recogniser que la droit d'un abri est une droite humaine, financer les logements sociaux qui sont disponibles maintenant pas dans 10 ans. On est dans une crise de logement. La situation empire. Il y a les personnes qui meurent parce que les refuges ne sont pas adaptés à leur besoins. Les haltes chaleurs ne sont pas suffisants. C'est une crise humanitaire et on devrait être plus bienveillante à les personnes en situation de difficultés. Écouter à les personnes qui travaillent dans la communautaire et qui connaissent bien la réalité.
- Anonyme AnonymeJe crois qu'effectivement les personnes en situations d'itinérance devraient être consultés quand nous parlons de les aider et de vouloir leur bien-être. Beaucoup d'organismes communautaires on déjà un bon liens avec ces personnes et seraient capable d'identifier certaines personnes aptent à participer à des comités/tables rondes.
Il pourrait aussi avoir des thématiques précises et les organismes pourraient peut-être eux même organiser une table ronde avec ses usagers et partager les informations par la suite. - Delphine DeromeIl serait pertinent d'inclure les personnes en situation d'itinérance ou vivant avec une dépendance à la drogue ou à l'alcool dans le dialogue. Par exemple, lors de la dernière table de concertation du Faubourg Saint-Laurent, le 9 octobre 2024, seuls les commerçants et les résidents étaient présents, alors que les personnes également concernées par les enjeux de cohabitation étaient totalement absentes. Elles méritent aussi d'être entendues, et je suis certaine que plusieurs pistes de solutions pourraient en découler.
Idées: recueillir leurs témoignages de façon anonyme, les inclure dans la discussion à distance , désigner des portes-paroles, etc. - Ethan StucklessI think this is an important principle. While the political and social capital of the housed and most especially the landowners is much greater than that of the homeless, the issue of homelessness will never be resolved if we are constantly looking to the source of the problem (i.e landowners and those who prop up their regimes) to offer a solution. Solutions that have not yet materialized as the situation continues to worsen. The needs and lived experiences of those who are most affected offer a far more valuable and tangible source of information in addressing the issue.
It is important to meet the people where the people are. That means going to places where the homeless congregate both in parks, shelters and in the streets. Simply waiting for them to come to you will not produce the results that are needed. When one must focus on the simple fact, of survivng another night in the cold. worrying about the when their next meal will come. Dealing with mental health problems, issues related to addiction, and avoiding the violence in all its forms that comes with homelessness. One does not have the time nor the mental bandwidth to spend their days trekking and spending time in city council meetings. If you want to integrate the opinions of those experiencing homelessness you must actually seek them out. - Charles Gough-MethotSi la personne en itinerance veux sortir de la rue, je suis à 100% avec une proposition dans se sens. Par contre regarder se qui se passe à Vancouver, du logement pour des itinérants sur la drogue n'apporte rien sauf donner des habitations remplie de personnes qui se drogue au frais de l'état. Seulement en suivant une désintoxication et suivi psychologique un itinérant devrait obtenir du logement.
- Patrick DubéJoli Principe. Qui pourrait s'appliquer par un moratoire sur le démantèlement des campements.
Et en révoquant le mandat de EMMIS. - Georgia Carstea-RaduLa participation des personnes en situation d'itinérance dans ces sphère est évidemment cruciale, et je dirais même qu'elle devrait être priorisée. Même en pensant bien faire, parfois la prise de décisions qui pourrait sembler être en leur faveur pourraient ne pas l'être lorsqu'on ne les consultent pas.
Afin de renforcer la participation des PSIs, plusieurs mesures peuvent être prises. Des consultations, par exemple, pourraient être tenues à proximité des lieux qu’iels fréquentent. Il serait aussi important de les tenir dans une multitude d’endroits, afin de s’assurer que la participation et ses résultats généralise bien la population des PSIs et non qu’une partie. Leur temps, déplacement, et partage devrait être récompensé, avec des billets de transport, des collations/breuvages/repas voir même, des cartes cadeaux (à des endroits pertinents), de l’argent (éviter les chèques, parfois l’accès bancaire peut être compliqué). Il serait très important de s’assurer que les endroits de ces consultations/recherches/etc., et les chercheur.e.s/personnes qui les occupent soient accueillants, qu’iels accommodent leur besoins. Éviter les endroits ayant l’ambiance “stérile”, même essayer de les rencontrer dans leur milieu (sans étant intrusif non plus - il existe un juste milieu, par exemple s’organiser avec une ressource et établir qu’une journée x, vous seriez présents dans un local chez eux). Accueillir les PSIs ayant des profils et des parcours différents, vraiment s’assurer que les personnes consulté.e.s représentent l’ensemble de la communauté des PSIs et non qu’une partie.