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PUM 2050

Commentaires en ligne - Milieux de vie - l'intensification urbaine

  1. christine Luangphakdy
    Nous sommes des résidents du Quartier patrimonial du Vieux-Montréal et sommes dans une démarche citoyenne, positive, proactive et collaborative. Nous voulons que le Quartier patrimonial du Vieux-Montréal et ses bâtiments soient mis en valeur tout en protégeant la qualité de vie de ses résidents.

    Notre immeuble est entouré de bâtiments historiques, soit la Maison William-Maitland (1796) située au 320, rue Notre-
    Dame Est, à deux pas de la Mairie de Montréal, et l'Hôtel du Canada (1861) situé au 339-349, rue Saint-Paul Est, en
    face du Marché Bonsecours. Ces deux bâtiments patrimoniaux sont visés par des travaux immobiliers d'envergure.

    Nous constatons que les règlements municipaux en vigueur n’encadrent pas assez les nouvelles constructions dans les
    secteurs résidentiels du Quartier patrimonial du Vieux-Montréal et ne mettent pas assez d’emphase sur la protection de
    la qualité de vie de ses résidents.

    Pour corroborer nos inquiétudes, nous observons qu'en remplacement d'un des rares espaces verts dans le Vieux Montréal, croisement rue Notre-Dame et rue Saint-François-Xavier, la Ville de Montréal a permis la construction d’un grand bâtiment de béton blanc. Ce bâtiment a été construit entre les bâtiments patrimoniaux avec un taux d’implantation autorisé de 100% !

    Ainsi, une pétition d’un de nos copropriétaires ayant pour titre « Non à la densification sauvage dans le quartier patrimonial
    du Vieux-Montréal » est un véritable cri du cœur qui a été lancée le 16 février 2024 et qui a récolté près de 1400 signatures à ce jour : https://www.change.org/p/non-%C3%A0-la-densification-sauvage-dans-le-quartier-patrimonial-du-vieux-montr%C3%A9al

    Nous comprenons que la Loi sur le patrimoine culturel de 2012 est là pour encadrer la protection du patrimoine
    québécois; mais qu’en est-il des résidents du Quartier patrimonial du Vieux-Montréal? est-ce que le PUM 2050 prendra également en compte la protection du milieu de vie des résidents qui font vivre ces espaces urbains et en sont les principaux acteurs.

    Merci d'entendre notre voix!

  2. Guy Chapdelaine
    Je souhaite pas une densification dans le vieux Montréal. Densification douce pour ma part. Il y a des projets actuellement dans mon quartier qui risque de changer le paysage urbain en bâtissant des immenses bâtiments qui risquent de bloquer la vue et enlaidir le Quartier historique du Vieux Montréal.
  3. Lucie Huart
    Je suis d’accord pour l’intensification urbaine. Je crois que nous n’avons pas le choix si nous souhaitons éviter l’étalement.

    Les échelles de densification m’apparaissent pertinentes puisqu’elles semblent tenir compte du cadre bâti actuel.

    Il y aurait peut-être aussi à considéré, lorsque l’espace le permet, la construction d’habitations dans les arrières cours ou, voire même, dans les ruelles qui, pour certaines sont aussi larges que des rues.
  4. M N
    Une ville a vomir!
  5. Daniel Gaudreau
    L’intensification urbaine est essentielle pour répondre aux besoins actuels et futurs d'une ville en croissance. Cependant, il est primordial de respecter les quartiers historiques comme le Vieux-Montréal, qui témoignent du patrimoine culturel et architectural de la ville. Préserver ces sites patrimoniaux est crucial pour maintenir l'identité et la richesse historique de Montréal.
  6. Claire Adamson
    Bonnes manieres d'augmenter la densite.
  7. Claire Brabant
    Il est urgent , à mon avis de sauvegarder la planète et de donner à nos frères et soeurs de ,meilleures conditions de vie en évitant tout se qui pollue et nuit à la santé.. J'approuve le texte proposé pour guider l'évolution des quartiers
  8. Robert Beaulé
    À Anjou, pour le secteur Parkway - A 25 - A 40 - Henri-Bourassa. Changer le zonage pour du résidentiel en hauteur. Subventions pour les entreprises du secteur afin de déménager vers le projet 40NetZéro ou similaire. Secteur des Galeries d'Anjou - Revenir avec l'idée de la CMM il y a 51 ans (Jean Drapeau) pour que le secteur devienne le centre satellite attendu depuis toutes ces années. Harmoniser les secteurs limitrophes.
  9. George Plamondon
    Bonjour,

    Je pense que les trois échelles d'intensification urbaine sont un bon moyen de planifier le développement des quartiers. Après vérification des cartes d'intensification, les limites ne sont cependant pas bien appliquées, par exemple :

    Côte-des-Neiges : L'avenue Victoria entre les rues Mackenzie et Plamondon devrait être intermédiaire car elle est située à côté de la sortie de la station de métro Plamondon, cependant le niveau d'intensification n'est que douce.
  10. Isabelle Senécal
    L'intensification urbaine me paraît nécessaire bien sûr. Par contre, elle ne doit pas servir de motif pour détruire des espaces verts urbains. Ils doivent tous être préservés.
  11. Géna Casu
    Le Collectif Vital, une initiative de l'Association pour la santé publique du Québec, soutient l'une des recommandations émise par l'organisme Santé Urbanité et l'Association québécoise des médecins pour l'environnement concernant l'instauration d'une zone tampon pour autoroutes urbaines.

    En effet, en raison de la forte émission de polluants atmosphériques nocifs pour la santé, la construction d'usages sensibles tels que les écoles, les garderies, les résidences pour aînés ou les hôpitaux devrait être interdite à moins de 300 m d’une autoroute urbaine, d’une voie rapide ou d’une gare de triage à moins que les niveaux de polluants soient inférieurs aux valeurs guides de l’Organisation mondiale de la santé.
  12. Leopold Wambersie
    Mon avis en tant qu’urbaniste, chercheur en environnement, et jeune locataire d’un quartier central est que le PUM 2050 pousse dans la bonne direction, mais manque dangereusement d'ambition. La crise du logement risque de déchirer la communauté montréalaise en deux, créant une classe de propriétaires et une classe de locataires condamnes à payer des loyers exorbitants pour toujours ou de tout simplement quitter Montréal. Pour que le marche du logement soit fonctionnel et pour permette que tous les habitants de Montréal puissent s’épanouir dans cette ville, il faut massivement réduire les restrictions sur la densification a petite et moyenne échelle. Du logement social c’est très très bien, mais il faut attaquer le problème du marché du logement a sa souche en permettant la construction d’appartements de plus que 3 étages dans tous les quartiers centraux. J’ai grandi au 7em étage d’un immeuble, et je sais à quel point ça peut être agréable. Ce que je lis dans le PUM 2050 est beaucoup trop conservateur, trop incrémental, trop lâche. La préservation du caractère des quartiers à basse densité semble être plus important pour la ville de Montréal que le futur de la prochaine génération de montréalais. Concentrer la construction de logements dans quelques petits coins, au long de quelques artères, est littéralement une injustice inter-générationnelle.
  13. Emile Ndejuru
    À mom avis, l'intensification urbaine, si elle ne tient pas compte des données scientifiques précises sur les risques de pollution auxquels s'expose la population actuelle à laquelle il faut ajouter la population générée par cette intensification, n'est pas un bon moyen de création de nouveaux milieux de vie. Les trois échelles d'intensification urbaine ne sont pas suffisantes tant que le facteur antipollution n'est pas pris en considération.
  14. Jody Negley
    Faire de l’accessibilité un critère d’approbation obligatoire des projets de construction et de rénovation commerciales et lier l’octroi de subventions à des obligations réglementaires d’accessibilité universelle;


    S’assurer que toute construction ou rénovation de logements financés par des fonds publics respecte les principes du design universel afin de fournir des logements adaptables ou accessibles à toutes les personnes qui en ont besoin, là où elles le souhaitent. Incorporer le design universel comme principe fondamental dans le règlement pour une métropole mixte;
  15. Juliette YAO
    Le nouveau PUM doit interdire l’implantation d’usages sensibles à 300m et moins d’une autoroute ou d’une voie à haut débit si le niveau de concentration des polluants sur la propriété visée dépasse les normes établies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Aux fins de l’évaluation des niveaux de polluants, la réglementation municipale doit exiger le dépôt d’une évaluation approuvée par une institution universitaire reconnue au Québec et spécialisée dans le domaine.
  16. Marie-Claude Alary
    S'il est nécessaire d'accueillir plus de résidents sur l'île, la densité est requise. Toutefois pour citer l'architecte Jan Gehl : "Densifier sans verser dans la hauteur demande plus de travail aux architectes, mais produit de meilleures villes." Donc avant d'aller vers les hauteurs (ex. doubler la hauteur maximale), d'autres alternatives devraient être considérées. Il ne faudrait pas dénaturer la ville en ajoutant des tours immenses autour de chacune des stations de métro/REM/tramway. Il faut tenir compte des immeubles existants et densifier dans l'harmonie de chaque quartier. Revitaliser les quartiers industriels est intéressant comme concept, mais faire une intensification élevée dans un quartier résidentiel avec des immeubles de un ou deux étages est complètement insensé.
  17. Rafik Salama
    Le fait que le PUM traite de la pollution causée par les autoroutes est un grand pas en avant, notamment en tenant compte du fait que la pollution de l’air est la cause d’environ 4'000 décès prématurés au Québec annuellement, bien plus que les décès causés par le bruit, les vibrations, les accidents ferroviaires et même les accidents routiers regroupés!
    Soulignons aussi qu’une majeure partie des décès prématurés causés par la pollution de l’air peuvent être évités! Ceci dit, le PUM doit inclure dans son Document complémentaire des normes pour encadrer la pollution de l’air tout comme cela est fait pour le bruit et la vibration. Sans normes et en référant au pouvoir discrétionnaire de chaque Arrondissement, la mise en œuvre variera selon chaque Arrondissement pouvant être plus sévère dans l’un et moins dans l’autre alors que les risques sont aussi importants.

    C’est pour cela que l’article DC12.1 (du Document complémentaire du PUM), visant l’encadrement de l’occupation d’un terrain par un ou des usages sensibles à proximité des contraintes anthropiques, soit à une distance de 300m et moins de l’emprise d’une autoroute et d’une voie à débit important, doit interdire un usage sensible si le niveau de concentration des polluants sur la propriété visée dépasse les normes suivantes, établies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) selon chaque polluant:

    - PM2.5 : 15 μg/m3 (24 heures) et 5 μg/m3 (moyenne annuelle)
    - NO2 : 25 μg/m3 (24 heures) et 10 (moyenne annuelle)
    - Carbone noir: 1 μg/m3 (24 heures) and 0,3 μg/m3 (moyenne annuelle)

    Aux fins de l’évaluation des niveaux de polluants, la réglementation municipale doit exiger le dépôt d’une évaluation approuvée par une institution universitaire reconnue au Québec et spécialisée dans le domaine.
  18. Robert Perreault
    La densification devrait être faite à un niveau acceptable. Sinon, cela crée des pressions sur les infrastructures , des inégalités sociales, des conflits, des hausses de prix des loyers, une mauvaise qualité de vie.

    La densification ne devrait pas seulement se faire en hauteur, car on doit garder des espaces verts également.

    Les hauteurs maximales ne devraient jamais être doublées. Des maisons sont déjà construites, alors si on vient mettre trop de hauteurs, les gens perdront, leur intimité, étant donné les vues que ces bâtiments auront sur eux. la valeur de leurs propriétés peut alors chuter. Densifier ne devrait pas désavantager personne, ni créer de nuisances.

    Les gens ont acheté où se sont installés à Montréal pour une raison, et là on vient les désavantager.

    Pourquoi avoir des règlements si ils sont toujours modifiable quand il est question d’argent.
  19. Audrey Smargiassi

    Le PUM prévoit des mesures règlementaires très précise (i.e. niveaux de bruit à ne pas dépasser) pour empêcher que des « usages sensibles » se retrouvent à proximité d’une source de bruit autoroutier ou ferroviaire. Ces mesures visent à réduire les nuisances et les impacts sanitaires pour la population.
    Il est étonnant que le PUM ne prévoit cependant aucun critère précis pour limiter les impacts sanitaires de la pollution de l’air. Pourtant les impacts sanitaires des polluants de l’air vont bien au-delà de ceux associés à l’exposition au bruit des transports.
    On mentionne simplement au document DC12.1 : « des critères doivent chercher à assurer une qualité de l’air saine et confortable pour les occupantes et occupants lorsque le projet comporte un ou des usages sensibles. », sans spécifier les critères qui devraient être respectés.
    Le nouveau PUM doit interdire l’implantation d’usages sensibles à 300m et moins d’une autoroute, d’une voie à haut débit ou d’une autre source de pollution (ex. industrielle) si les concentrations de polluants de l’air sur la propriété visée dépassent des critères reconnus tels ceux établis par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) afin de limiter leurs impacts sanitaires. La réglementation municipale doit exiger le dépôt d’une évaluation approuvée par des experts reconnus et spécialisés dans le domaine.
  20. Marilyn Tremblay
    Cela dépend de combien de logements nous avons
    par hectare. La densification urbaine devrait respecter l’échelle de 30 à 150, tel que le prévoyait, le plan de 2015. Elle ne devrait pas nécessairement se faire en hauteur, mais en fonction de l’environnement, du voisinage et du zonage. Surpeupler des quartiers, même s’ils sont stratégiquement localisés, peut enlever de la qualité de vie au résident actuels et futurs.