Plan directeur Bridge-Bonaventure
Commentaires en ligne - Logement
- Pascale FleuryC'est vraiment du logement social qui est un besoin criant. Le logement abordable ne semble pas fonctionner dans le contexte actuel d'intense gentrification. Peut-être on peut réfléchir davantage les façons de financer le logement social, et élargir encore les modèles existants? En particulier, l'initiative Plancher du centre de transformation du Logement communautaire (CTLC) me semble porteuse, si réalisée avec prudence (basée sur une valeur très conservatrice des actifs des divers logements sociaux déjà existants). Des façons de réduire les coûts de réalisation (en ayant recours au bénévolat corporatif, au bénévolat spécialisé des divers corps de métier) existent sans aucun doute (il existe au moins Habitat pour l'humanité) et sont à bonifier.
Garderies, écoles, école secondaire, commerces de proximité: épicerie sont obligatoires pour un quartier milieu de vie. Les quartiers milieux de vie sont un must pour une population en santé puisque l'exercice quotidien le plus facile à réaliser par tous est le déplacement à pied ou en vélo pour rencontrer ses besoins de base et pour ses activités quotidiennes. Par contre pour les autres initiatives, attention de le faire en complémentarité avec le quartier qui le jouxte, Pointe-Saint-Charles.
Enfin, un quartier milieu de vie inclue aussi des industries qui donnent des emploi, et la verdure en grande quantité permet d'atténuer la plupart des irritants qu'elles causent. - Jocelyne BernierD'Abord sue les terrains publics, développer des logements hors marché spéculatif avec le financement des différents paliers de gouvernement. Avoir des services de proximité abordable pour s'alimenter et des services communautaires pour jeunes , familles et aînés.
- Chantal Pagé Résidente de Pointe Saint-CharlesDes commerces qui créeront une vie de quartier qui éviteront que les résidents aient à se déplacer en voiture pour faire leurs emplettes.
J’espère aussi que les logements sociaux seront construits et non pas payés à la Ville par les constructeurs pour avoir le droit de construire des habitations haut de gamme comme c’est souvent le cas. - Catherine MJe crois qu'il faut du logement social et communautaire, réellement à l'abri de la spéculation immobilière. Si trop de logements privés (style condo) sont construits, en plus de nuire à la mixité sociale, les commerces aux alentours ne vont pas répondre aux besoins des personnes en situation de précarité. Pour contrer un embourgeoisement, pourquoi ne pas réserver des locaux pour des organismes, une bibliothèque, un centre culturel de quartier, une épicerie solidaire? Il doit y avoir des espaces où les personnes peuvent exister à faible coût.
- Hélène GadouryÉcole secondaire, organismes communautaires, fruiterie/épicerie de proximité,
- Hélène GadouryLe maintien des terrains publics et parapublics hors du marché spécu-latif ;
• L’implantation d’un milieu de vie autour du bassin Peel, avec un vaste chantier de logements sociaux et communautaires sur les terrains publics et des équipements collectifs, en réponse aux besoins des rési-dent.e.s ; - Evie PetridouNous avons besoin d’une école primaire et secondaire, des centres communautaires et espaces pour cultures et arts. Des logements abordables à 3-4 chambres pour retentir les familles, des parcs, aires de jeux pour enfants et aménagements végétaux comestibles extérieurs. Bien sûr des pistes cyclables et des arbres et aménagements végétaux devant les édifices.
- Rhéa Delisle-FerlandLes bâtiments au bassin Peel ne devraient pas dépasser une dizaine d'étages (sept selon certaines études) pour que le secteur soit à l'échelle humaine. J'habite la pointe depuis plusieurs décennies et je suis propriétaire depuis plus de cinq ans. Je suis déçu de voir le quartier Griffintown et sa densité qui laisse peu d'espaces verts au sol et dont les édifices créent beaucoup d'ombrages. De plus, les bâtisses devraient avoir des toitures vertes. Il faut créer de la verdure dans la ville pour préserver un environnement de qualité.
- Sami Hakim Propriétaire commercial à GriffintownLes tours à bureau sont vides au centre-ville, et à Griffintown - là où mon édifice se trouve - la demande d'espaces à bureau et de détail diminue à un rythme inquiétant. Le phénomène du télétravail semble bien ancré, et le magasinage se fait de plus en plus en ligne. Seuls les restaurants, les épiceries, et le mobilier vont bien dans notre secteur. J'imagine que ce ne sera pas moins similaire dans le secteur Bridge-Bonaventure (B-B), qui nous est avoisinant.
La crise du logement est présente et ne fera qu’empirer à cause de la géopolitique, le réchauffement climatique, les crises économiques et l’augmentation de la population. La meilleure façon d’adresser cette crise, et d'assurer aux commerces à proximité des nouvelles habitations à B-B toutes les chances possibles de réussir seraient d'éviter les erreurs commises à Griffintown quant à la densification du quartier. D’ailleurs, le bilan de la mise en œuvre du Programme Particulier d’Urbanisme secteur Griffintown (présentement à l’étude aux consultations publiques de l’OCPM) en fait mention à plusieurs reprises. La densification résidentielle de B-B sera la clé du succès de ce secteur, et doit devenir le moyen de revitaliser cette zone urbaine présentement en déclin, de rentabiliser le réseau de transport collectif sur place (REM) et d’utiliser plus avantageusement les terrains disponibles. Nous avons une opportunité unique sur ce site : un terrain en friche, bien localisé, bien desservi et bien entouré, près du centre-ville, bordé de rives et de cours d’eau. Profitons de cette occasion exceptionnelle pour densifier au maximum, aller en hauteur, et réaliser un TOD. La demande pour le logement est forte et le restera pour le futur prévisible, et bien au-delà.
Néanmoins, il faudra régler au préalable les problèmes prévisibles de cette forte densification, et heureusement, nous avons des urbanistes compétents, et des exemples autour du monde pour les inspirer. Si les dimensions économiques et environnementales rallient la population autour de projets de densification, la dimension sociale soulève souvent des craintes à cet effet. Les objections reposent plutôt sur une inquiétude de voir la valeur de leur propriété diminuer ou encore sur l’éventualité que la taille et la hauteur des nouveaux bâtiments soient démesurées. Le risque de congestion routière et la rareté potentielle des stationnements suscitent également des craintes. Toutes ces objections sont valables et représentent des enjeux qui existent présentement à Griffintown. Si la Ville veut éviter d'adresser ces enjeux sur le tas, il faudra en tenir compte dans les plans d’implantation et d'urbanisme à venir.
C’est notre dernière chance de réaliser une Grande Vision. N’ayons pas peur des hauteurs, et allons chercher une densité en ce sens. - Xavier Philippe-BeauchampJe remets en question l'impératif de 7600 logements. La densification ne doit se réaliser que si nous sommes certains qu'elle servira la population hitorique ou les couches marginalisées des quartiers avoisinants. Nous ne devons en aucun cas construire des tours de condos de luxe. L'ensemble des constructions sur l'ensemble du secteur devrait être réservé à du logement social. Les bâtiments ne devraient pas dépasser la hauteur d'un plex régulier (3 ou 4 étages).
- Emilie GagnonJe suis très perturbée par le fait que la SIC et la Ville ne démontrent pas plus de volonté de vraiment addresser la crise d'abordabilité du logement en gardant les terrains publiques du Bassin Wellington en domaine public avec du logement social et communautaire. Nous avons une incroyable opportunité pour restocker le logement social en ville, que les experts nous disent est le seul moyen de contrer cette crise car ça ne monte pas avec le marché. Je comprends qu'on veut une mixité social, mais garder les seuils de la RMM de 20% logement social et 20% logement abordable (si ce sera même abordable, car il y a un gros problème quand on lie "l'abordabilité" d'un logement aux prix moyens du marché) démontre un vrai manque d'initiative. Le logement social/communautaire peut aussi amener une mixité social car différents types existent, en plus de garantir une ville où les gens peuvent vivre, les Montréalais peuvent vivre – pas juste les riches.
- O LemaireUn centre de culturel des pistes cyclistes plus sécuritaires
- Josee Ann MauraisÉcoles primaire et secondaire, maison de la culture, clinique médicale communautaire de Pointe-St-Charles (satellite), galeries d’art, locaux pour la communauté et les groupes communautaires du quartier, ateliers de cuisine populaire. Évidemment le tout accessible pour personnes en situation d’handicap. Bcp de jardins communautaires et d’espace verts. Centre de loisirs multi services .