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Campus de la montagne de l'Université de Montréal

Commentaires en ligne - Patrimoine

  1. Grégory Taillon
    Je crois qu'il est important de féliciter l'Université de Montréal pour sa volonté de se doter d'un Plan directeur d'aménagement. Trop souvent, les projets sont réfléchis à la pièce, sans réelle vision d'ensemble, avec des résultats qui ne sont pas à la hauteur et sans cohérence, ce que ce plan permettra assurément d'éviter.

    J'aimerais du même coup souligner la grande qualité de ce Plan directeur, qui analyse l'ensemble des enjeux de manière sensible.

    J'apprécie particulièrement que la réflexion se soit rendue jusqu'à la notion de patrimoine du mobilier urbain, généralement négligée dans de tels exercices.
  2. Vincent Cameron Trudel
    Pour moi il s'agit du patrimoine naturel. Le mont Royal est protégé mais il faut maintenant le faire déborder de ses limites, promouvoir la connexion écologiques, faciliter l'accès aux étudiants à la nature et aux espaces verts qui devront être plus naturels (biodiversité et plantes indigènes), moins artificialisés (gazon vert).

    Je ne suis pas particulièrement fan de l'architecture de l'Université de Montréal, mais reconnais son caractère unique dans le paysage montréalais. Je pense qu'il faudra investir massivement pour son rétablissement (parce qu'en ce moment il tombe littéralement en morceaux), tout en l'améliorant (ne pas uniquement restaurer, mais l'améliorer). Je fais notamment référence à l' amélioration de la fenestration de certains édifices (comme pour le pavillon de médecine sur la montagne?), de la qualité des lieux (comme pour certaines classes au sous-sol par exemple au pavillon Marguerite-d'Youville, des escaliers extérieurs au pavillon d'aménagement faisant face aux conteneurs à déchets et aux balcons en ruine). Il faudra également, sur la montagne notamment, faciliter la connectivité entre les différents bâtiments tant à travers un réseau de corridors intérieurs, que de favoriser la perméabilité du campus afin de faciliter les déplacements à l'extérieur, le tout sans trop dénaturer le patrimoine.

    Je ne suis pas assez éduqué sur la question pour discuter du patrimoine autochtone mais il est important de considérer la question avec la communauté autochtone elle-même.
  3. Aude De Latrémoille

    ÉLÉMENTS PATRIMONIAUX IMPORTANTS

    La conservation des édifices: Édifice principal, site du Pavillon de musique Vincent- d'Indy...polytechnique...

    Environnement: protection du boisé et espaces verts d'un environnement naturel... faune et flore. Wow!

    CONSERVATION DU PATRIMOINE

    L'approche de conservation du patrimoine proposée par l'Université de Montréal est, dans son ensemble un magnifique Néanmoins: On oublie un aspect très important pour toute la vie de quartier: la pollution sonore.

    Aussi, a-t-on besoin de dynamiter et de forer pour construire des commerces? ou encore d'autres stationnements souterrains? Sans compter les passages éventuels incessants de camions...
    Cela fait en moyenne 6 ans qu'on dynamite sans arrêt sur Édouard-Montpetit et près du Pavillon principal! Quelle pollution sonore!

    Présentement, il y a la pandémie, alors c'est très calme. Il y a davantage d'oiseaux. Mais en temps normal, lorsque les étudiants décident de fêter le soir, et même le jour, c'est inadmissible que ce soit à l'extérieur avec de la musique américaine à tue-tête!

    Il faudrait toute une rééducation sociale.... Par respect pour la tranquillité qui a toujours régné dans ce quartier résidentiel. Le calme, une valeur sûre pour contrer la surdité chez nos jeunes. Un environnement calme et reposant est garant de toute réussite académique et d'un bon voisinage.

  4. Geneviève Cousineau
    Bonjour,

    Pour moi, qui suis une ancienne étudiante de l’Université de Montréal, comme mon père l’a été avant moi dans les années 1950 et comme mon fils le sera dans quelques années, il est important que l’Université soit la référence incontournable de la vitalité francophone en Amérique. Cela devrait ressortir dans tous les aspects de ce plan d’aménagement, mais je ne le vois pas.

    La tour du pavillon Roger-Gaudry est certes le symbole le plus visible de l’université, mais il faut que l’on songe à en créer d’autres et à faire ressortir cette vitalité francophone à travers le campus. Des étudiants, des professeurs et des chercheurs québécois et internationaux sont attirés par l’université pour la qualité de son enseignement, mais aussi pour tout ce qui fait de la société québécoise une société unique et attirante. Cette société, nous l’avons créée malgré de nombreux écueils. C’est sur le campus que l’on devrait la célébrer.

    Puisque l’on doit monter pour se rendre dans de nombreux pavillons de l’université, j’aimerais que les sentiers du campus soient aménagés comme un pèlerinage vers ce fait français et qu’on puisse parcourir la vaste superficie du campus pour comprendre et réfléchir à notre identité unique.

    Pourquoi ne pas attirer les visiteurs et en faire un pôle touristique de la métropole ? Donner à tous l’envie d’y aller pour mieux comprendre ce caractère unique ?

    L’esplanade située à l’entrée de l’université McGill sur la rue Sherbrooke est souvent achalandée par différents publics. J’aimerais qu’on puisse faire de même, et même mieux, à l’Université de Montréal, quel que soit notre statut (étudiants, corps enseignants, autres employés, chercheurs, Montréalais, Québécois, Français d’Amérique, visiteurs, touristes, dignitaires, etc.,). Il faut aussi penser aux infrastructures ou à la signalisation nécessaires à leur accueil.

    En d’autres mots, le plan d’aménagement devrait être plus audacieux. Ses éléments patrimoniaux sont louables, mais il manque une trame, un fil conducteur qui tirerait l’Université vers le haut. Il faut conserver le patrimoine, mais il faut aussi en créer, en s’inspirant de la hardiesse et de l’originalité de notre société. Il font que l'Université soit un symbole fort et non un simple lieu de passage.
  5. MEHDI GHAFOURI
    PATRIMOINE: Naturel et Culturelle- Historique

    DÉVELOPPEMENT DURABLE

    Les universités, comme chaque institution ayant un mandat socio-culturel, a comme devoir de remplir leur mandat pour contribuer au bien-être des Montréalais et Montréalaises ainsi qu’au Québécois et Québécoises. Ceci est particulièrement le cas pour les universités situés sur le Mont-Royal. En effet, le Mont-Royal a une histoire et valeur patrimonial très riche. Dans cette perspective, l’Université de Montréal tient une relation historique et exceptionnelle avec le Mont-Royal qui inclut ses privilèges, et responsabilités.

    Pendant des décennies, l’Université de Montréal s’est efforcé à beaucoup construire sur le Mont-Royal. Pendant sa dernière vague de construction, on a vu l’apparition du nouveau pavillon de l’École Polytechnique, le pavillon Jean Coutu, et plusieurs autres aménagements. Depuis, plusieurs citoyens ont exprimé leur préoccupation quant à la capacité du Mont-Royal d’absorber les impacts négatifs du gros volume de briques et béton, et ont questionné la limite des expansions de l’université. En réponse, l’Université de Montréal a déclaré que leurs plans pour les prochains projets de campus seraient la dernière série de construction sur le Mont-Royal.

    Les grands projets de constructions mènent à une densification extrême sur la montagne. Ceci a des impacts majeurs sur le patrimoine naturel et culturelle qui bénéficie l’ensemble de la société. Pourrait-on revoir une autre vague de construction dans 20-30 ans? Il y a-t-il une limite?

    Même si nous apprécions les mandats des universités, hôpitaux, cimetières, terrains de jeux, etc., nous devront tout de même être préoccupés par la capacité limitée de la montagne. En effet, nous pourrons voir des effets désastreux tant au niveau naturel et biologique qu’au niveau historique et culturel.

    Il est également important de souligner que les lieux de services et d’activité à grande échelle (salles de spectacles, complexes sportifs, musées), tant au niveau municipal que national, ne font pas partie des mandats pédagogique de l’université. Le mandat pédagogique a deux piliers : l’enseignement et la recherche.