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Rapport annuel 2014 : virage numérique et intelligence citoyenne

Madame Dominique Ollivier a rendu public ce matin le rapport annuel 2014 de l’Office de consultation publique de Montréal. C’est le premier rapport de Madame Ollivier comme présidente de l’OCPM. Fidèle au chemin tracé par Louise Roy, présidente sortante, Madame Ollivier s’est investie du mandat qui lui a été confié de faire la promotion des meilleures pratiques de consultation publique, en prenant les dispositions nécessaires pour rejoindre le plus de citoyens possible, sans exception. Une nouveauté pour le rapport 2014 Une version allégée accessible au rapport2014.ocpm.qc.ca a été conçue pour pouvoir être lue sur des appareils mobiles tels tablettes et téléphones intelligents. Consultez la version web du rapport Téléchargez le rapport en version PDF: Version française English version Aujourd’hui, l’OCPM s’impose comme un acteur incontournable de l’évolution de la vie démocratique. Grâce à la mise en œuvre des meilleures pratiques de consultation publique, il favorise les réflexions issues de diverses communautés d’intérêts, adaptant les outils technologiques et mobilisant les réseaux sociaux pour mieux rejoindre et consulter les citoyens. Les consultations menées récemment ont permis à l’OCPM d’explorer de nouvelles avenues pour rendre les processus de consultation encore plus accessibles et plus faciles à utiliser par tous les citoyens. Fort de cette volonté, l’Office a proposé en 2014 des outils de communications novateurs, tant dans l’utilisation des nouvelles technologies que dans les processus d’animation. Réussir le virage numérique L’Office a poursuivi cette année une réflexion visant à maximiser l’apport de l’intelligence citoyenne dans les projets et politiques montréalaises. Wikicité, un colloque tenu en février 2014, a permis à l’OCPM d’aller un peu plus de l’avant dans cette démarche de redéfinition de la consultation publique à l’ère numérique. Un partenariat avec le Bureau de la Ville intelligente et numérique, l’automne dernier, a aussi contribué à raffiner les positions de l’Office sur ces importantes questions. Finalement, divers mécanismes pour stimuler la participation citoyenne dans la ville intelligente, ont été testés à l’occasion d’une démarche participative visant l’élaboration et l’adoption d’un Programme particulier d’urbanisme (PPU) pour le secteur d’emplois du Plateau Est. La conclusion est que l’utilisation d’outils numériques comme la réalité augmentée et les maquettes 3D ajoutent une valeur significative aux méthodes plus traditionnelles de consultation publique. Soutenir les publics à risque d’exclusion Bien que porteur, l’utilisation du numérique pose de nombreux défis. Le premier étant la fracture numérique et le risque d’exclusion qui en découle. Conséquemment, il importait pour l’Office de diversifier les méthodes nouvelles et existantes pour rejoindre les populations plus fragiles, permettant ainsi l’expression d’une diversité de points de vue. C’est une problématique qui sera prise en charge de façon prioritaire en 2015 par la publication de nouveaux outils pour répondre à ces besoins. Accroître la participation de citoyens issus de l’immigration De la même façon, l’Office a commencé à réviser ses stratégies pour atteindre les populations issues de l’immigration, particulièrement d’implantation récente. Des publications au langage accessible ont été produites que l’Office souhaite largement diffuser au travers, notamment, des centres de francisation et d’alphabétisation afin de mieux faire connaître sa mission auprès de ces groupes qui, traditionnellement, participent moins aux consultations. Par ailleurs, un effort est déjà en cours pour diversifier l’origine ethnoculturelle des commissaires de l’Office, efforts qui se sont illustrés par les récentes nominations faites par le conseil municipal (http://cnw.ca/x4qgL).