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La participation en ligne

<p>La technologie a grandement évolué dans les 15 dernières années et, avec elle, nos méthodes de consultation.</p> <p>Le développement d’Internet offre des opportunités de rejoindre de nouvelles clientèles, mais emmène aussi des attentes citoyennes plus élevées.</p>

Une meilleure transmission de l’information

Les outils en ligne améliorent la transmission de l’information. C’est historiquement la première utilisation que nous avons fait des outils Internet. Nous avons diffusé pour la première fois de l’information sous la forme de photos dans le dossier de Griffintown en 2012 et avons mis en place des outils de cueillette des opinions en ligne dans la consultation d’initiative sur l’agriculture urbaine la même année. Tous les documents produits et déposés dans le cadre des plus de 130 consultations de l’Office sont disponibles sur notre site Internet.

Rejoindre plus de participants

L’utilisation accrue d’Internet nous a permis de rejoindre de plus en plus de participants lors des consultations. Lors de notre première expérience du genre en 2008 dans le cadre du Plan de protection et de mise en valeur du Mont-Royal, environ 3000 personnes avaient rempli des questionnaires en ligne et les participants avaient produit 200 pages d’opinions.

C’est donc entre autres grâce aux outils Internet que la participation moyenne a augmenté d’environ 250 personnes en 2011 à presque 2000 en 2016. Par exemple, dans la consultation sur la Stratégie centre-ville, 1811 personnes ont répondu à un questionnaire en ligne sur leurs perceptions et priorités, 150 personnes ont visionné la rencontre d’information sur Internet et 116 personnes ont produit un mémoire en ligne sur un enjeu particulier. Ce sont plus de 2000 personnes qui ont été rejointes par des moyens nouveaux, presque les deux-tiers de toute la participation.

Nous tentons aussi de mettre à profit la toile pour diversifier les participants. Les citoyens ont un accès inégal aux instances de participation en présentiel pour diverses raisons (investissement de temps, horaires tardifs, déplacements, complexité des dossiers, etc.). Les outils en ligne permettent d’aplanir certaines de ces difficultés. On se rend aussi parfois compte que certains segments de la population n’ont pas donné leur avis sur un sujet qui les touche de près. Internet nous permet de les cibler et de leur faire parvenir des messages directement pour les inciter à participer, s’ils le souhaitent.

Des nouvelles méthodes de participation

Les outils en ligne permettent d’ouvrir la porte à de nouveaux types de participation.

Nous pouvons maintenant créer des questionnaires en ligne pouvant rejoindre d’un coup des centaines de personnes et les informer et recueillir leur opinion sur des questions pointues. Plus de 1200 personnes se sont exprimées de cette manière sur le Vieux-Montréal, le plan de développement de la Ville, l’avenir des quartiers avoisinant Turcot et la stratégie centre-ville.

Internet permet aussi l’exploitation de plateformes d’interaction où les citoyens peuvent faire des propositions, proposer des arguments, en débattre et voter. Nous avons fait une première expérience en ce sens avec la consultation d’initiative sur la réduction de la dépendance aux énergies fossiles en 2016 en créant une plateforme interactive en ligne qui a reçu 1667 contributions et généré 3349 votes.