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Campus de la montagne de l'Université de Montréal

Commentaires en ligne - Développement durable et verdissement

  1. Vincent Cameron Trudel
    Il y a des points intéressants pour la protection des milieux naturels. La biodiversité est plus ou moins abordée outre que la mention de favoriser la diversité des espèces indigènes et le registre de la faune.

    Il faut ajouter des éléments favorisant la complexité de l'écosystème, non seulement encourager les espèces indigènes mais encourager la diversité respectant la région bio-climatique :
    - d'espèces (PAS de l'herbe, mousses, fougères, arbustes, petits arbres, grands arbres, feuillus, conifères, etc.);
    - de diversité d'environnements (prairies, boisés, forêts, milieux humides et même pouvant parfois cibler certains groupes d'animaux : jardins de fleurs sauvages favorisant les papillons et les pollinisateurs);
    - de complexité d'environnement (ne pas créer et maintenir des environnements n'intégrant qu'un niveau de végétation : comme la forêt mourante de frênes, présente devant le pavillon d'aménagement ne contenant d'autre que quelques brins de gazon et de la terre nue);
    - Laisser certains milieux retourner à leur état naturel.

    Réfléchir à l'intégration de pratiques alternatives au déglaçage par sel qui limite la biodiversité. Le sel de déglaçage éliminé, on pourrait alors mieux faire la gestion de l'eau de ruissellement. Au printemps et à l'automne (et de plus en plus en hiver) l'eau s'accumule sur le campus, contraignant la circulation. Les infrastructures vertes que vous proposez seraient de puissants alliés si les conditions (salines notamment) leur étaient favorables.

    Outre le registre faunique, des panneaux d'interprétation et de sensibilisation pourraient notamment expliquer le type d'environnement, la faune associée et l'importance du rôle qu'il joue. Non seulement des informations d'informations typiques sur les espèces animales ou végétales mais des informations sur les bénéfices économiques, par exemple, que produit principalement cet environnement sur : la fixation du carbone, la filtration de l'air et de l'eau, la lutte aux îlots de chaleur, le renouvellement de la nappe phréatique ou les coûts sauvés en traitement des eaux.

    Établir un plan obligeant de considérer en priorité l'intégration d'infrastructures vertes et naturelles avant d'évaluer d'autres alternatives.

    Pour ce qui est du développement durable... il y a beaucoup à faire : devenir zéro déchet (ou presque) et en demander de même aux commerces (cafés et autres) présents sur le campus; démocratiser le composte; devenir un campus sans fumée; limiter les cases de stationnement (10% en 20 ans ne me paraît pas ambitieux); électrifier la flotte de véhicules; cesser de sur-entretenir les espaces verts et ne pas utiliser d'outils à gaz; laisser la litière organique sur place contribuant à la biodiversité et la richesse des sols; multiplier les toits verts; choisir des matériaux, des configurations (orientation solaire), qui sont énergétiquement efficaces.
  2. Florian Bobeuf
    replanter tout arbre abattu au cours des 10 dernieres années et dans le futur effectivement
    faire des toits d'agroculture plutot que juste des toits verts/blancs là où c'est possible...!!
    penser effectivement a des especes locales/indigènes mais aussi surtout prévoir les nouvelles qui vont arriver du sud car les changements sont bien enclanchés et irréversibles!
    répression massive pour les jets de déchets sur les voies/dans les espaces publics (papiers, mégots des fumeurs en particulier en adoptant réellement l'idée d'un campus sans fumée!!)
    répression massive pour les personnes qui démarrent a distance leur véhicules thermiques pour chauffer l'auto (il a y juste besoin de 30sec pour la montée en température du moteur)!!!
    utiliser des produits respectueux de deglacage/deneigement des espaces verts!
    aucune déneigeuse thermique!
  3. Adrienne Blattel
    En tant que coordinatrice du programme de Plein air interculturel, qui fait partie de l'Association récréative Milton-Parc (ARMP), je suis favorable à la proposition de Ski de fond Montréal de prévoir un centre de ski de fond sur le campus bonifiera le Plan directeur et diversifieras l’utilisation des espaces publics en saison hivernale. De plus, la proposition d’aménager un centre de ski de fond avec un comptoir de prêt et de location d’équipements ouvert à tous dans le hall d’entrée à l’école Polytechnique permettra de renforcer le caractère accessible et inclusif des espaces verts du campus tout en permettant la promotion du transport actif en ski des étudiants.

    Le programme de Plein air interculturel vise à rapprocher les nouveaux arrivants et autres Montréalais grâce à des activités conviviales en plein air, et de donner l'opportunité aux nouveaux arrivants et autres Montréalais d'essayer nos loisirs de plein air, y compris le ski de fond. Chaque hiver, nous initiations nombreux nouveaux arrivants au ski de fond grâce aux sentiers de ski en bas du mont-Royal. Il serait un grand atout d'agrandir le réseau en développant d'autres sentiers au campus de l'Université de Montréal. Le prêt de skis comblerait un grand besoin que nous avons constaté; le manque de matériel est en effet un grand frein à la pratique du ski de fond. Avec l'engouement durant l'hiver 2021 pour le ski de fond, nous avons constaté que plus de sentiers ainsi que plus de prêt de matériel à des endroits pratiques comme l'U de M seraient en effet très utile.