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Secteur des Faubourgs

Commentaires en ligne - Histoire et patrimoine

  1. Dominique McNeely
    J’ai beaucoup d’espoir que cet exercice de planification urbaine contribuera non seulement à construire sur des terrains vacants et créer des milieux de vie dans des endroits inhospitaliers du Centre-Sud. Mais j’aimerais aussi, que de l’attention et des ressources soient consacrées à la préservation à l’entretien et à la mise en valeur du bâti existant, notamment de nos immeubles centenaires.

    Nous ne sommes évidemment plus à l’époque des démolitions à grande échelle. Dorénavant, c’est par ci par là que nos immeubles anciens sont démolis, souvent après avoir été négligés par leurs propriétaires.

    Il subsiste malgré tout plusieurs bijoux de patrimoine dans notre quartier, au-delà de l’ancien hôpital de la Miséricorde ou de l’îlot Saint-Pierre qui bénéficient d’un statut bien mérité reconnu par l’État.

    De très nombreuses maisons en rangées du Centre-Sud affichent un niveau de délabrement déprimant. J’ai l’impression que le premier réflexe de ceux qui acquièrent ces propriétés est de vouloir les démolir pour les remplacer par des immeubles somme toute banals qui vieilliront mal.

    Certains plex, dont un immeuble en pierres grises non loin de chez moi, sont abandonnés depuis une bonne douzaine d’années, sinon davantage. On dirait que leurs propriétaires attendent qu’ils se dégradent suffisamment pour pouvoir les démolir. Sur ma rue, un terrain où se trouvait une maison ancienne passée au feu il y a plus d’une décennie, est devenu une friche servant de dépôt à ordures. Le CCU recommande la démolition de deux maisons datant du milieu du XIX siècle sur la rue Amherst pour y construire des logements sociaux. La rénovation des immeubles négligés coûte cher, mais à mon avis cela n’est pas une excuse pour nous appauvrir collectivement et démolissant les témoins de notre passé.

    Serait-il possible de donner à la Ville de Montréal des moyens d’accroître les initiatives de rénovation ou de construction qui respectent le patrimoine et de lui conférer l’autorité de saisir les immeubles abandonnés pour les revendre avec la condition qu’ils soient rénovés et non démolis? À tout le moins, il faudrait permettre à la Ville d’imposer une surtaxe aux propriétaires d’immeubles abandonnés.
  2. Jean-Pierre Des Rosiers
    Projet coin St-Hubert et St-Antoine.

    Le projet de l’ancienne Gare Viger présentement en construction derrière la Gare Viger va complètement écraser, d’un point de vue architectural, le bâtiment patrimonial qu’est l’ancienne Gare Viger. Ce projet de plus de 20 étages n’est pas du tout intégré à l’architecture de la Gare Viger. Or, à l’est de cet ensemble, du côté est de la rue St-Hubert au coin de Saint-Antoine, il existe un bâtiment de 2/3 étages adjacent à un stationnement de surface qui est à l’intérieur du périmètre du PPU des Faubourgs et qui longe le quartier Faubourg Québec. Ce bâtiment comporte une architecture intéressante et un espace vert le sépare de trottoir de la rue Saint-Antoine.

    Ce bâtiment et son terrain appartiennent au Groupe Jesta qui construit le complexe de la Gare Viger. Dans certaines perspectives présentées par le Groupe Jesta, on y voit qu’un bâtiment de plusieurs étages est prévu à cet endroit, ce qui complètera ainsi l’écrasement du magnifique bâtiment de la Gare Viger. Il faudrait requalifier cette section afin d’en limiter la hauteur au deux/trois étages actuels et peut-être même protéger ce bâtiment dont l’Architecture est intéressante et qui fait transition avec le quartier Faubourg Québec. Ceci aura aussi pour effet d’harmoniser cet immeuble avec les hauteurs du quartier Faubourg Québec dont il fait partie.

    Ce site pourrait par ailleurs être considéré pour y implanter soit une école et des commerces alimentaires qui manquent dans le quartier.

    Par ailleurs, parlant d'architecture, il faudrait absolument protéger et rénover l'ancien hôpital de la Miséricorde.
  3. Laurent Gignat
    Il est fondamental de garder en tête que ce qu'on construit aujourd'hui constitue possiblement le patrimoine de demain. Il est donc important que la ville impose des standards de qualité minimales pour les constructions à venir. Un style d'habitations proches du style du quartier (triplex) serait également utile afin de conserver le caractère du quartier.
  4. Mathieu Émond-Castonguay
    1- Je crois qu'il faut conserver tous les bâtiments patrimoniaux et les slogans (affiche lumineuse MOLSON par exemple) pour garder une trace historique du quartier et ne pas faire la même erreur qu'avec Radio-Canada. Les bâtiments patrimoniaux doivent être identifiés par des spécialistes indépendants et la population doit évidemment être consultée.

    2- Parcours avec des affiches historiques

    3- Pour les vocations, on peut les convertir en foire alimentaire, écoles, garderies, marché avec produits locaux, hôtels ou autre vocation communautaire. Je vous invite à voir le projet De Hallen Amsterdam, ils ont intégré dans un ancien bâtiment industriel patrimonial plusieurs services à la population et un développement résidentiel autour de ce site à grandeur humaine.
  5. Gilles Castonguay
    1- Protéger LES BÂTIMENTS À L'ARCHITECTURE D'AUTREFOIS sans aucune autre considération que LA PRÉSERVATION DU PATRIMOINE EN PLACE.

    2- ABSOLUMENT changer le nom de la rue Amherst par le nom prestigieux d'un chef huron ou algonquin, tribus amies de nos ancêtres les français.

    3- Dans mon quartier immédiat, il n'y a pas que l'hôpital de la Miséricorde qu'il faille sauver de démolition, il y a aussi l'édifice au coin sud-est de Berri et René-Lévesque, qui semble faire partie du quadrilatère de La maison du père, et dont l'extérieur a été rénové l'an passé. Quant à l'hôpital de la Miséricorde, elle devrait être transformée en résidence pour personnes âgées, CE QUI MANQUE BEAUCOUP AU CENTRE VILLE DE MONTRÉAL, d'où les nombreux départs de Montréalaises et Montréalais âgé(e)s vers les banlieues où les centres pour personnes âgées pilulent.
    - La brasserie Molson? Tout en gardant un accès raisonnable au fleuve, garder sa tour à l'horloge et construire autours des HABITATIONS À PRIX MODIQUES. ÇA VA FAIRE LE BORD DU FLEUVE QUE POUR LES RICHES. D'ailleurs, ça va faire, les constructions pour le riches et rien pour la classe moyenne et encore moins pour les plus démunis.

    VIVE MONTRÉAL DANS LE RESPECT DE CHACUN ET, EN FRANÇAIS S.V.P. madame la Mairesse.
    Il y a assez de vendu(e)s à l'anglais sans ajouter les dirigeants que nous avons mis en place pour nous représenter et non pencher pour l'anglais, qui est à prendre plus de place avec le temps qui passe. Ça aussi C'EST DU PATRIMOINE ACQUIS DE LONGUES ET SOUVENT DURES LUTTES.

    MERCI DE M'AVOIR LU, MAIS SURTOUT DE PASSER À L'ACTION TOUJOURS EN DIRECTION DE PROTÉGER NOS BIENS PATRIMONIAUX MAIS AUSSI L'ESPRIT DE MONTRÉAL, OÙ LE FRANÇAIS DOIT DOMINER. J'airais jusqu'à proposer un surnom politique à MONTRÉAL, en la surnommant, MÉTROPOLE FRANCOPHONE D'AMÉRIQUE.

    SANS PRÉJUDICE
  6. Sylvain Couture
    La valeur patrimoniale et historique de la tour de Radio-Canada réside dans ce que l'institution a représenté, pas seulement à Montréal mais aussi au Québec et au Canada, comme un haut lieu de rencontre et de diffusion de la culture et de l'information.

    Dans l'espace public du nouveau quartier, on devrait exposer et mettre en valeur des icônes radio-canadiennes comme on le fait trop timidement autour du centre Bell avec nos glorieux : ex. Bobino et Bobinnette, La p'tite vie, aussi des icônes de la CBC, etc. En déambulant dans les rues autour, on doit sentir la présence et la proximité de ces emblèmes culturels de chez nous.

    Du point de vue architectural, depuis sa construction, cette tour à l'air d'avoir été plantée seule au milieu de nul part, comme un bouton au milieu d'un front. On devrait construire très haut tout autour pour diluer sa dominance visuelle dans les alentours.
  7. Karim Kammah
    Construite il y a plus de 130 ans, la station de pompage Craig est un élément patrimonial Montréalais qui devrait être mis en valeur. Non seulement la restauration de l'édifice mais aussi par son environnement.
    Le départ de Molson permettrait la création d'un parc entre les rues Dorion, Érié, De Lorimier et Notre Dame. Ce parc permettrait au public de profiter de la vue sur le Pont Jacques-Cartier et d'accéder à la station de pompage Craig.
    L'hiver, ce lot pourrait servir à stocker la neige, tel qu'actuellement.

    Idéalement, il pourrait y avoir des terrains de sport ou même une piscine public, car l'arrondissement manque de ce type d'aménagement.

    Quand à la station de pompage Craig, elle pourrait devenir un musée qui explique son histoire (d'autant plus d'actualité compte tenu des problème d'inondation que Montréal a subi récemment), couplé à un lieu d'exposition d'art.

  8. Jocelyn Boucher
    l'usine de pompage doit être restaurée, et mise en valeur dans une partie parc aménagé. Si l'autoroute ville-Marie était sous terraine jusqu'à Frontenac, il serai facile de faire un parc accessible.dans ce secteur. la parie usine de Molson peu disparaître mais la partie historique sur Notre-Dame et surtout l'horloge emblématique doivent rester. Tout monument et bâtiment historique doivent être entretenu et restaurer, ce n'est pas normal de laisser se dégrader des églises, presbytère, hôpitaux, qui font parti de notre histoire locale
  9. jean michel grignon
    la station de pompage craig a un besoin urgent d'une intervention et d'une mise en valeur. Aussi, desenclaver la maison du gouverneur et le site des patriotes qui est ceinturé de quasi autauroutes. Permettre aussi des visited guidées de la maison du gouverneur si possible et la mettre en valeur sur le circuit touristique montrealais.
  10. Guillaume Gagné
    L'hôpital de la miséricorde pourrait être transformé en OSBL d'habitation pour les sans-abris.
    Je ne suis pas familier avec les bâtiments de la brasserie Molson, mais leur bâtiment principal pourrait être démoli ou bien beaucoup de fenêtres pourraient y être ajoutés pour amoindrir l'effet de mur qui sépare le Vieux-Montréal du site de Radio-Canada.
    De manière générale, les deniers publics devraient servir à rendre tout le secteur plus hospitalier et non à réhabiliter des bâtiments patrimoniaux.