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15 ans de participation sans exclusion

<p><span style="letter-spacing: 1px;">Dans le cadre la série de publications soulignant notre</span><span style="letter-spacing: 1px;">&nbsp;15e anniversaire</span><span style="letter-spacing: 1px;">, nous vous proposons un petit récit d'une consultation tenue lors de notre toute première année</span><span style="letter-spacing: 1px;">.<br /> <br /> C'était une autre époque, le&nbsp;</span><span style="letter-spacing: 1px;">mandat de l'OCPM, à sa création, imposait de tenir des consultations&nbsp;</span><span style="letter-spacing: 1px;">publiques sur toutes les modifications au&nbsp;</span><span style="letter-spacing: 1px;">plan d’urbanisme de la Ville.&nbsp;</span></p>

Au début de son existence, l’Office a donc mené plusieurs consultations publiques sur l’implantation ou l’agrandissement de lieux de culte dans plusieurs quartiers. Cela a permis la participation de communautés culturelles souvent moins présentes dans ce type de rencontres, leur permettant ainsi de mieux connaître l’outil qu’est l’Office.


L’une de ces consultations portait sur l’agrandissement d’un temple de la Société khmère bouddhiste, un lieu de culte de la communauté cambodgienne. Le temple était situé sur la rue de Nancy dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce.

Lors de la consultation, un soir de décembre 2002, des résidents de la rue Nancy sont venus pour s’opposer au projet car selon eux, les activités de culte causaient déjà un problème de stationnement dans le secteur. À leur avis, l’agrandissement du temple accentuerait ce problème. En attendant le début de la séance, les résidents se sont mis à bavarder avec les représentants du temple; un cercle de chaises s’est formé. Les discussions allaient bon train. Devant cette situation, la commissaire qui présidait la consultation a pris la décision de retarder le début de l’assemblée pour permettre ce débat informel. Ce fut une décision judicieuse car, après la présentation du dossier, les citoyens ont indiqué avoir discuté d’une solution avec les responsables du temple. Ils ont demandé au concessionnaire automobile, voisin du temple, d’autoriser les fidèles à y stationner leur véhicule à des heures où le commerce était fermé. Ils ont rencontré conjointement le concessionnaire. Cette solution a permis de satisfaire tout le monde, rendant possible l’agrandissement du temple. Dans ce cas précis, le terrain neutre que constitue l’Office a permis une médiation couronnée de succès!

Voir la page de la consultation dans nos archives.